Blanche SAINT-ROCH est le pseudonyme choisi par Roxane DAMBRE lorsque sa première nouvelle a été retenue par un fanzine et publiée sur le net, en 2011.
Pourquoi un pseudo ?
En 2011, Roxane effectuait un stage pour sa formation d’ingénieur dans une petite entreprise très concurrentielle. Des clauses de confidentialité drastiques rendaient sa convention de stage épaisse comme la version illustrée de l’encyclopédie universelle. Mis au courant d’une publication imminente, son maître de stage ne sut que trop lui conseiller de changer d’identité, afin qu’on ne puisse remonter jusqu’à elle.
Les lecteurs avertis auront toutefois remarqué que « Saint-Roch » lu en inversant les syllabes a une sonorité fort proche de celle du prénom initial de l’auteur… 😉
Ravie de cette première publication, Blanche/Roxane découvre dans la foulée le principe des corrections éditoriales (bien plus que la simple correction orthographique qu’elle avait imaginée jusqu’alors), le stress de l’attente, la fièvre du jour J et, enfin les premiers retours de lecteurs.
Elle prend goût à ce format court et se met à participer à tous les concours de nouvelles qu’elle trouve sur le net. Les publications s’enchaînent (une grosse vingtaine au total, en deux ans).
La fin de Blanche…
La publication d’ANIMAE aux éditions de l’épée sonne le glas de l’existence de Blanche. Sur les conseils de son éditrice (que nous nommerons Magic-C pour des raisons de discrétion), elle retrouve son prénom initial et évite ainsi la schizophrénie.
Les fanzines, webzines et autres magazines où les nouvelles de Blanche ont été publiées entre 2011 et 2012 ne sont pour la plupart plus disponibles. Les textes étant donc à nouveau libres de droit, Roxane les publie de nouveau, en auto-publication cette fois, à l’unité pour ceux que seuls certains titres intéressent, ou en recueils pour ceux qui veulent TOUT !
En effet, ces textes recèlent les graines des romans écrits par Roxane plus tard. On peut ainsi citer « Le Chaton d’Outre-Lac », qui voit apparaître un hors-la-loi aux pouvoirs surnaturels protecteur des créatures magiques (précurseur des Scorpi), « La Main de l’Ange », qui suit le quotidien d’un ange-gardien (précurseur d’Aurora), et bien d’autres dont nous ne révélerons pas les secrets ici, pour préserver les chutes qui font toute la saveur d’un format court.
Quelques anecdotes ?
- La nouvelle « De Sève et de Larmes », le seul texte profondément triste écrit par Roxane, a réussi à la faire pleurer lors de sa rédaction, lors de sa relecture, à sa publication initiale et lors de son re-travail pour la seconde publication.
- « L’Enfant qui Entendait » contient les prémisses de la prochaine saga de Roxane Dambre…
- Dans « Les Voyageurs de l’Isadora », la sirène Siloé donnera son nom ensuite à l’héroïne de Un Karma (presque) Parfait.
- Les recueils contiennent des nouvelles inédites qui n’existent pas à l’unité (trop courtes !).
- Suite à sa nouvelle « Les âmes geôlières des catacombes », Roxane est remarquée par des spécialistes parisiens et invitée à aller visiter les catacombes de Paris. C’est là que naîtra l’une des scènes les plus dramatiques d’Animae…